X-Ray

“Ma volonté d’anonymat procède de ma démarche artistique plutôt que la recherche d’un quelconque marketing commercial suscité par l’effacement de l’individu.

Ce qui compte c’est ce que l’on voit et non connaître la personne qui l’a réalisé. Ce concept de créativité où le résultat est plus important que le créateur se justifie, car le créateur risque par son contact d’influer positivement ou négativement sur l’image de sa création. Il risquerait donc d’être intervenant à un second niveau sur sa propre création par des paramètres extérieurs à l’art (âge, sexe, profession, vie privée, etc.) qui modifieraient à coup sûr la vision du spectateur sur l’œuvre.

De toute façon, la création me renferme tout entier et m’identifie sans pour cela intervenir personnellement.”

Critiques

“X-Ray… Où est l’artiste ? Absent au vernissage pour cause d’anonymat. Il s’agirait d’une personnalité marquante du monde artistique, dont la peinture est le violon d’Ingres. Il en joue d’ailleurs très bien : technique originale, sens de la couleur, de la lumière, du mouvement, de la vie… De la belle abstraction, claire, joyeuse et sobre.” (Jacques Henrard)

“… L’abstraction colorée de X-Ray où la densité plastique jointe à la richesse chromatique se veut un hymne à la vie et à l’expression d’états d’âmes. Ses tableaux seraient en quelques sorte les runes de son imaginaire dont lui seul connaîtrait l’interprétation cabalistique…” (Paul Dothée)

“Solitaire, maître secret, œuvre trop longtemps clandestine, X-Ray sacrifia peu au rituel des expositions. Aujourd’hui, il accepte de nous livrer ses dernières créations. Il nous donne à voir des œuvres d’une maturité étonnante. La vie exulte derrière la pulsion de la couleur, tantôt accordant la priorité à la sobriété du noir et blanc où éclate telle une incision au scalpel la couleur primaire tantôt tout en nuances comme pour compenser la violence de la trace tellurique où surgit parfois une lumière salvatrice… De l’œuvre peinte ainsi par X-Ray émane l’énergie vitale. ” (Alain Bronckart)